dimanche 22 mai 2016

A dream is only a dream



Vu cette après-midi Café Society de Woody Allen : "ils" disent que c'est son film le plus autobiographique.  Un film sur l'Amour, la vie, absolument délicieux, décors somptueux (1930), musique favorite du Maître : jazz. Kristen Stewart (Vonnie) - que j'avais découverte, excellente dans Sils Maria de O. Assayas -  est magnifique et Jesse Eisenberg (Bobby) - que je ne connaissais pas - ne l'est pas moins; "le clone le plus doué de Woody" (dixit Pierre Murat, Télérama). C'était ce dont j'avais besoin : du charme, de la fraîcheur et une légère volupté... teintés de mélancolie. "A dream is only a dream"... (phrase approximative) réplique Bobby à sa femme qui s'inquiète, lui demande s'il l'a un jour trompée, alors qu'elle a rêvé qu'il était allé rejoindre son ex-amie/amour (ce qu'il avait fait, évidemment; le contraire m'eut frustrée;-)). Inutile d'en dire plus, le Festival de Cannes nous a déjà saturé... de stars, de critiques et tutti quanti.

"Bobby et Vonnie. Ils se sont aimés, ils se sont quittés. Ils se retrouvent changés : elle, snob, et lui, riche. Sur eux, Woody mesure le délice et l'angoisse du sentiment amoureux. Mais aussi l'inexorable fuite du temps et le désespoir de le voir se dérober de plus en plus vite. Dans Radio Days, des mondains, réunis sur le toit d'un immeuble de New York un 31 décembre, se demandaient, comme chez Tchekhov, quelles traces ils ­lais­seraient sur terre. Probablement ­aucune, constataient-ils avec effroi... Dans Café Society, lors d'une Saint-Sylvestre de plus, Bobby et Vonnie, loin l'un de l'autre désormais, s'interrogent. Et si, à force d'hésiter à se perdre, ils s'étaient vraiment perdus ? Et s'ils n'étaient plus, eux aussi, que des fantômes sur un toit, fragiles, cristallins et si tristement heureux ?" (Lire la suite sur Télérama).