dimanche 17 avril 2016

Le jeûne de l'esprit, oui et, la jeunesse d'esprit

En tartinant mon toast à l'heure de mon p'tit dèj j'écoutais ce matin  (je ris mais c'est sérieux) cette émission : La vie liturgique, L'esprit du carême (alors que je suis à Théo grâce à Dieu) et j'entendais (à peu près ceci):

"Le carême est le temps du jeûne. Le Grand Carême est un temps d'attente. Le jeûne doit aussi être le jeûne de l'esprit, le jeûne des passions et des mauvaises pensées; il faut les abstraire."

Il était temps que je jeûne et me purifie! Pour le moment je petit-déjeunais,  je remettais le jeûne à plus tard et sans doute à la Trinité puisque Pâques était passé. En revanche je me disais qu'il serait bien en effet que j'abstraie de mes mauvaises pensées, celle de mourir à laquelle je pense si souvent. J'éteignais rapidement la radio pour augmenter le volume du son de mon CD et écouter religieusement ce passage du Dixit Dominus de Vivaldi qui me donne envie de mourir (ben voilà) tellement c'est beau. Je n'ai pas retrouvé ce morceau par l'ensemble choral de Lausanne dirigé par Michel Corboz (mon préféré, nettement supérieur et celui que j'écoute sur mon CD).

A propos du jeûne, c'est devenu à la mode : le jeûne thérapeutique (je rigole, je jeûne sans le savoir et je médite, en le sachant). On n'entend parler que de ses bienfaits et de nouveaux gourous en profitent pour s'en mettre plein les poches tandis que leurs adeptes se décomposent en quelques jours. Quels c..loches!