dimanche 3 avril 2016

Deux fois par an, c'est parfait

Samedi 2 avril.


Je me décidais enfin à nettoyer mes vitres, après l'hiver, les pluies, le vent, elles étaient bien "salées".
Corvée faite jusqu'à la prochaine... à la Toussaint (0_0).
Mais oui, c'est un ami qui m'a donné ce conseil, avec sérieux et humour."Deux fois par an c'est parfait : à la Toussaint et à Pâques!" Comme il avait raison. J'ai opté pour cette formule, épatante.

Deuxième étape : une nouvelle couche de peinture sur les fenêtres et les panneaux de bois "petits carreaux". Grosse corvée : deux porte-fenêtres, trois fenêtres! A prévoir dans quelques jours... ou semaines? 

Donc, ce samedi sur la terrasse, je déplaçais une plante devant une vitre et la voilà qui s'écroule, son support à roulettes s'est "cassé une jambe"! Le pot, rempli d'un terreau bien humide, était très lourd; je ne pouvais le soulever. Je trouvais l'astuce pour cela : prendre le support de mon guerrier chinois et tirer sur le pot en déséquilibre en tenant le nouveau support avec mes pieds pour qu'il ne ripe pas. Le tout avec précaution, pour préserver mes reins. Ouf!
Je terminais mes vitres une heure et demie (oui oui) plus tard (le support éclaté avait eu le temps de sécher au soleil). Je tentais alors de bricoler la "jambe roulette cassée", pour y mettre mon guerrier en attendant d'en acheter un autre. En fait, ce n'était pas la roulette qui était cassée mais le bois, pourri par l'humidité. Ces supports en bois pour l'extérieur tiennent le coup trois ou quatre ans, pas plus.
Comment allais-je procéder? En plusieurs étapes (je ris, vu le résultat). Un coup de chance, j'avais acheté la veille de la colle néoprène, complètement par hasard, simplement pour en avoir en réserve. Je commençais donc par rassembler des petits morceaux de bois en les réinsérant et en les collant. Hum! Le bois était vraiment pourri, ce collage ne tiendrait pas le coup. Le bricoleur doit faire travailler son cerveau (mais si mais si) (*_*).  Il fallait consolider davantage. J'attendais que le bois recollé sèche et je me lançais dans un plâtrage croquignolet, avec de la pâte à bois que j'avais en réserve (sans homme, la femme se dé... brouille comme elle peut).



Je malaxais - comme indiqué - le morceau de pâte que j'avais découpé avec un cutter et hop! je plâtrais mon support. Prise en 4 minutes, sec à cœur après 24 heures.



Ho ho!



La pose d'un plâtre demande immédiatement une signature! Je n'attendais pas 24 heures pour mon petit graffiti : un cœur, pas sec du tout!
Et voilà le travail d'artiste de plâtrage saboté. Hi!
Pour le "ponçage, limage et taraudage"... on repassera.

 

Un peu de colle dans le trou et sur la roulette. Séchage.
Et mon support retrouve ses quatre pattes.



En attendant un autre support...
ou que mon cœur se brise.
 

Pour mon guerrier, attendons l'été et un temps bien sec pour "greffer" sa main,  cassée au poignet après une tempête. J'espère qu'une colle super-glue fera l'affaire; rien n'est moins sûr.