Dimanche 14 juillet 2013.
Je lui ai dit que ce qu'il écrit est sublime. Vraiment sublime. Je le pense, sincèrement.
Il m'a répondu : c'est vous qui êtes sublime.
Que sait-il de moi? Ce que j'écris ici? Deux (fugaces) rencontres qui lui auront laissé ce souvenir... sublime au point de me "magnifier" quatre ans plus tard?
Moi je sais que ce sont ses mots qui sont sublimes que ce qu'il écrit c'est de la vraie littérature. Ses écrits sont toujours d'actualité et en quatre ans n'ont jamais perdu leur puissance, leur beauté et ce n'est pas à moi qu'il les écrit, d'où la véracité de ce que j'en dis.
Cela m'inspire cette réflexion : il est plus facile de se tromper sur les êtres que sur les mots. (Il me pardonnera). Et pourtant les mots mentent aussi parfois.
Ce matin j'observais cet être dit "sublime", je m'"introspectais", je pensais à ces gens, à des proches, qui vieillissent bien. Moi je vieillis mal parce que je ne me résigne pas, je n'accepte pas, je ne veux pas faire avec.
Et je ne suis pas sublime, évidemment.
Et je ne suis pas sublime, évidemment.