Je cherche un hôtel, je tombe sur une pub!
Réservations confirmées. Départ après tous les ponts du mois de mai.
C'est fait, vais penser à autre chose. A faire le vide. Etrange de faire le vide quand tout n'est que vide autour de soi.
Après-midi, acheté une plante et des petites fleurs. Foule à la jardinerie, les gens sont courageux et remplissent leur coffre de voiture de plantes qu'il va leur falloir mettre en terre ou dans des bacs, des pots. Quelle corvée!
Il pleut. Ferai la mise en pot demain.
Soirée télé : Le septième juré avec Jean-Pierre Darroussin dans le rôle d'un salaud presque sympathique. Excellent.
Mardi 23 avril.
Au réveil, comme chaque matin, cette question : c'est quoi mon programme aujourd'hui?
Après-midi : golf. Ciel couvert mais température en hausse.
Au retour : mise en pot de la plante.
Mardi 23 avril.
Au réveil, comme chaque matin, cette question : c'est quoi mon programme aujourd'hui?
Après-midi : golf. Ciel couvert mais température en hausse.
Au retour : mise en pot de la plante.
Dans un mois elle sera comme ça...
... puis dans trois mois comme ça! Vous jure...
Mercredi 24 avril.
Matinée : rien qui vaille d'être dit.
Après-midi : non plus. Une balade en ville, cette moto que je photographie; je trouve la couleur horrible....
... ça me rappelle des souvenirs!
Au Mont Ventoux ("photoshopée"). Septembre 2003.
Il y a dix ans? C'était hier!
Fin d'après-midi : Lecture, Les Faux-Monnayeurs (André Gide)
"Monsieur Profitendieu gagna, en chancelant, un fauteuil. Il eût voulu réfléchir, mais les idées tourbillonnaient confusément dans sa tête. De plus, il ressentait un petit pincement au côté droit, là, sous les côtes; il n'y couperait pas : c'était la crise de foie. Y avait-il seulement de l'eau de Vichy à la maison? [...] Il respire fortement et à chaque expiration exhale un "ah! mon Dieu!" rapide et faible comme un soupir. Sa douleur au côté se confond avec sa tristesse, la prouve, la localise. Il lui semble qu'il a du chagrin au foie. Il se jette dans un fauteuil et relit la lettre de Bernard. Il hausse tristement les épaules. Certes elle est cruelle pour lui, cette lettre; mais il y sent du dépit, du défi, de la jactance."
Soirée : lecture, suite...
Puis à 23 heures 15, couchée, je m'apprêtais à poursuivre mes Faux-Monnayeurs, ma radio était alors allumée et j'entendis une lecture d'une Correspondance qui a retenu mon attention. Captivée, bien calée dans mes oreillers, j'ai écouté la comédienne Dominique Reymond lire ces lettres de Grisélidis Réal, jusqu'à minuit.
"A travers ces lettres à l'écrivain Maurice Chappaz, au peintre Henri Novarraz, aux éditeurs Bertil Galland et André Balland, à Jacques Vallet, à la photographe Suzi Pilet, à son amant Hassine Ahmed, se dessine le parcours singulier de cette femme, qui fut à la fois écrivain et prostituée, et dont l'œuvre est aujourd'hui éditée chez Verticales."
C'était magnifique. Une découverte.
Jeudi 25 avril.
Réveil : que vais-je faire aujourd'hui?
Matinée : ciel bleu, pas-un-seul-nuage! Je traîne... mails... revue de blogs...
Midi : envie de crevettes! Hop! je file en acheter.
Premier déjeuner de l'année sur la terrasse. Miam! Je profite de la pause déjeuner des ouvriers (et engins) qui font un boucan toute la journée avec les travaux qui n'arrêtent pas dans mon quartier.
Oh! Une libellule passe sous mon nez!
On la voit ici, le truc droit qui tombe comme une ficelle d'une branche.
Son corps a la couleur d'une salamandre
et ses ailes la transparence et la fragilité du cristal.
Mais si : cliquer pour agrandir!
Bref, c'est pas beau tout ça?
Même si... ça transpire de solitude... je savoure ces moments.
Cette vie que tu trouvais si belle... je pense à toi.