samedi 12 février 2011

Tout est normal, mon coeur scintille

En rentrant du théâtre ce soir, séance de 17 heures, il faisait encore un peu jour à 18 h 45. Délice de sentir les journées rallonger.
Je venais de voir le spectacle de Jacques Gamblin : Tout est normal, mon cœur scintille.
Le mien scintillait aussi après une heure et demie avec l’acteur et les deux danseurs qui évoluent sur la scène avec autant de grâce que Jacques Gamblin car, oui, il y a de la grâce, de l’élégance dans cet homme qui nous parle de la vie, de l’amour, du désir, de la peur de l’autre, de la peur de le perdre. C’est à la fois drôle, tendre et même bouleversant. Pas une seconde d’ennui, j’en suis sortie enchantée.

« Ce spectacle est un « voyage cardiaque ». On y rencontre une girafe, un ostéopathe, une musaraigne, un éléphant, une miss Picardie, un mouton de poussière, un trou du cul, un oreiller, une oreillette, un ventricule, une femme en jambe, une femme absente…
[…]
Le cœur n’est pas à gauche comme on le raconte à tort et à travers, le cœur est au centre, le cœur est au centre de tout.
[…]
Grâce à tous ces personnages interprétés au théâtre et au cinéma, l’envie est née un jour d’en inventer un qui pourrait m’accompagner un moment, donc de l’écrire. » (Jacques Gamblin)



Je traversais la passerelle du Cap Horn et les lumières de la ville, elles aussi, scintillaient dans la rivière, comme un prolongement au spectacle que je venais de voir. J’avais dans le cœur et les yeux des poussières d’étoiles.