dimanche 20 février 2011

Brouillard... blues


Hier soir nous avons fêté ses 30 ans… chez sa mère et son beau-père. Je pensais un peu à son père, absent. Les enfants de parents divorcés sont jusqu’à la fin de leurs jours toujours partagés entre deux maisons.
Je pensais aux miens, à mes 30 ans je veux dire : 30 + 30. Pfff ! Je n’aime pas les dates d’anniversaire mais les dizaines comptent plus que les autres. Je venais d’avoir trente ans quand je t’ai rencontré. Le plus bel âge pour une femme, de 30 à 40, enfin c’est ce que je crois, je dis peut-être cela parce que ce sont les seules années de ma vie d’adulte où je n’ai pas senti la solitude. Je me sentais sûre de moi, avec toi.
Dans la nuit, en rentrant en voiture, j’avais une quinzaine de kilomètres à faire, à peine en quinze minutes en temps ordinaire. J’ai mis quarante minutes dans un brouillard très dense. Je roulais à 80 et même à 60 quand je ne voyais plus rien sur la voie express où la vitesse est limitée à 110 ! Pas une voiture sur la route dans cette purée de pois, ce qui m’aurait bien arrangé, je l’aurai laissé me doubler pour la suivre. J'ai très peur de conduire dans le brouillard, la nuit. C'est dangereux, j'invoque mes anges, pour me protéger.

Ce soir j’avais le blues, alors j’ai dansé dans mon salon, comme les derviches. J'ai failli me casser la binette! Je me demande comment ils font pour tourner si lontemps.