jeudi 9 mai 2013

"Il y a l'amour, l'amour et encore l'amour"

Prétendantes :
Les vrais prétendants font défaut, les prétendantes ne m’enchantent guère. Je n’écoute pas les chansons de Carla Bruni, les critiques littéraires de Valérie Trierweiler, dans Match, me semblent très grises, les chichis bourgeois de NKM me débranchent, Dati me paraît datée, Pécresse rabâche, Duflot me crispe, Batho m’endort, Bachelot ne me fait pas rire, Taubira grossit, Filippetti m’ennuie, Hidalgo m’assoupit. Marine Le Pen est peut-être une bonne cuisinière (son compagnon a l’air bien nourri), mais son commissaire politique aux lèvres minces, Florian Philippot, est blême à faire peur. Pas de doute, c’est un Jacobin, il rétablirait la guillotine. Pourvu que le bon vieux Juppé, le meilleur de tous, soit réélu à Bordeaux ! C’est toujours à Bordeaux qu’il faut aller quand la France dérape.

Amour :
Christiane Taubira parle d’amour comme personne. Elle est transportée, transportante, transvasante. Enfin une femme politique qui ne craint pas de faire sans arrêt des citations poétiques et philosophiques ! Vous me direz que ses références sont disparates, mais ça n’a aucune importance. Il y a l’amour, l’amour, et encore l’amour. Elle annonce le temps des cerises, le retour des gais rossignols et des merles moqueurs. Je la serre dans mes bras reconnaissants, je sens que je pourrais vivre avec elle d’amour et d’eau fraîche.

Philippe Sollers,  Chroniques du Point.

Jeudi de l'Ascension! Où vais-je grimper aujourd'hui? Aux rideaux? Tsss! Sur mon escabeau? Pfff!


L'autre jour je lisais un passage du Journal d’Édouard dans Les Faux-Monnayeurs : quelques réflexions sur le "roman". Passionnant ce livre de André Gide, que je considère plutôt comme un Essai autobiographique que comme un roman.
Zut, on sonne à ma porte...

Bon, pas le temps de transcrire ce passage... A suivre.