Patrick Modiano, Jean Echenoz, Pascal Quignard par ordre d'interview.
Aucun ne m'a captivée (mais ce n'est pas un critère pour ne pas avoir envie de lire un auteur), à part Modiano toujours aussi étrange quand il s'exprime avec des phrases chaotiques qui me laissent à penser que ça doit bouillonner dans son cerveau. Je l'ai souvent dit : un écrivain ne devrait pas avoir à expliquer ce qu'il a voulu dire dans ses ouvrages. Je suis fascinée quand j'écoute Modiano, j'aime son incapacité à finir une phrase; l'a-t-il d'ailleurs commencée? J'aime qu'un écrivain ne soit pas un orateur.
Un auteur doit-il savoir parler de son texte? Je dis non! Laissons cela aux cours de littérature et de philosophie.
Je préfère un écrivain qui bafouille à un écrivain qui écrit des bafouilles.
Que Pascal Quignard ne m'ait pas captivée c'est plus étrange, je me sens pourtant proche de ses réflexions existentielles. Je lirai Les Désarçonnés.
Jean Echenoz. Je n'ai rien lu de lui, peut-être une lacune à combler...