samedi 27 octobre 2012

Journal

Vu hier soir : Dans la maison, de François Ozon. Excellent. Entre fantasme et réalité, j'ai adoré.






"Un professeur qui aurait aimé être un artiste (Fabrice Luchini) et un lycéen plein d'imagination (Ernst Umhauer)* s'affrontent sur le terrain de la fiction dans cette comédie noire étourdissante."
Le Monde
* (Ernst Umhauer est pressenti pour une nomination au César du meilleur espoir masculin).

Ce matin, petit déjeuner tardif, je suis déjà à l'heure d'hiver. Difficile d'avaler mes toasts en écoutant Alain Badiou dans Répliques. Vite, brisons là et écoutons du Bach pour commencer la journée.
Puis à 10 heures, passer de (l'ennuyeux) Alain Badiou à Stendhal avec Charles Sigel dans L'humeur vagabonde, c'est un enchantement.
"Stendhal, c’est un mouvement. C’est une plume. Qui avance. Nulla dies sine linea. C’est la vivacité incarnée. Le primesaut, l’impromptu."

Déjà midi, je n'ai pas encore pris le temps de regarder le ciel d'un bleu sans tâche, j'ouvre la porte-fenêtre, l'air est vif, sec, la lumière crue, le vent cinglant; enfin un temps frisquet qui me réjouit. Stendhal m'a donné envie d'écouter Don Giovanni. (Je pense à lui...).