mardi 16 octobre 2012

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Il fallait que je profite d'une journée ensoleillée après ces derniers jours pluvieux. Je n'avais pas le courage de finir mes vitres et, j'avais envie de taper dans la balle pour vérifier que mon score de la semaine dernière n'était pas seulement un miracle.
The old lady était là, elle me devançait sur le parcours. Je ralentissais mon jeu pour ne pas la talonner; je sais qu'elle préfère jouer seule. Nombreux sont les golfeurs qui aiment jouer seuls plutôt que d'être accompagnés de partenaires pénibles. Heureusement, ils ne le sont pas tous.
90 ans et les gambettes alertes! La voilà dans le bunker, elle en sortira après trois coups, qu'importe. Elle prend l'air, marche, se fait plaisir, fait travailler ses articulations qui, ma foi, ont l'air bien huilées. Admiration!



The old lady me laisse passer au trou suivant. Tant mieux, ainsi elle marchera selon son rythme qui est tout de même exceptionnel pour son âge. Je sentais qu'elle se pressait pour ne pas me faire attendre. Arrivée à sa hauteur, je lui serre la main et lui demande - par politesse - si elle préfère continuer seule. Je connaissais la réponse. Nous nous souhaitons une bonne partie...
J'ai retrouvé mes sensations pour le petit jeu après des semaines de galère. Le miracle s'est reproduit, tout va bien! 

De retour à la maison je poursuis ma lecture : Flaubert, Lettres à Louise Colet. Quel régal! Je remercie Didier da Silva dont l'extrait dans son blog m'a procuré "une joie profonde et large" et donné l'envie de lire cette correspondance. Je ne suis d'ailleurs pas la seule à avoir été enthousiasmée, François Matton y est allé de sa plume experte et jubilatoire.