vendredi 29 juin 2012

Rêverie

Je retrouvais mon quotidien sans enthousiasme : faire les courses, mes repas, ménage et autres corvées pour lesquelles je devenais de plus en plus paresseuse. Je décidais d'aller déjeuner en ville malgré le temps couvert et un ciel laiteux. Je m'asseyais à cette terrasse, le store était baissé au maximum, en cas de pluie. L'air était chaud, le temps orageux. Je commandais une "assiette nordique" et une demi bouteille d'Evian. Ils n'avaient que du Vittel. Tant pis pour eux, je n'en voulais pas et demandais une carafe d'eau. J'avais la migraine depuis vingt-quatre heures.


J'apercevais le manège, lumineux quand il y a du soleil mais terne sous la grisaille.


J'avais envie de retomber en enfance, de me faire dorloter et même d'être malade, pour qu'on s'occupe de moi.


Je regardais autour de moi, il y avait peu de monde sur la terrasse, le serveur débarrassait les tables, les gens viennent déjeuner de bonne heure et puis, ils reprennent le boulot; j'étais arrivée à 13 h 20.
En quittant la terrasse je m'étais attardée sur ce manège. Il n'y avait personne, pas d'enfants, pas de cris de joie, de peur, d'excitation. Ca manquait, comme le soleil.





Antoine de Saint Exupéry, Jules Verne... Le Petit Prince, Le Tour du Monde en 80 jours... J'avais des envies d'enfance... et de voyages, de monter dans l'avion Le Petit Prince. C'était hier.