J'arrive la première. Je suis étonnée de voir peu de monde sur les terrasses du port. Il faut dire qu'il fait une journée estivale et chaude; les gens doivent être encore à la plage.
Je m'installe et prends ces trois photos en l'attendant. Je ne sais pas pourquoi je continue de prendre des photos du port. J'en ai des dizaines de Sainte-Marine et de Bénodet en face.
Nous avions encore un peu faim et pensions prendre une tarte fine aux pommes et caramel au beurre salé. Miam! Que nenni! Le soir ils ne servent que des planchas, le restaurant c'est uniquement au déjeuner. Bon, nous pouvons tout de même avoir deux cafés. C'est ce qui s'appellera sortir de table avec un léger appétit!
Le soleil avait disparu de ce côté du port et la fraîcheur s'est fait sentir. Il n'était pourtant que 20 heures 30. Nous allons faire des heureux en laissant notre table libre.
Nous montons jusqu'à la Villa Tri Men j'avais envie de voir la carte du restaurant, espérant bien venir y dîner un jour pour fêter un événement important. J'en rêve. La brume est tombée d'un coup et l'humidité avec, rien à voir avec la soirée de la veille sur le port de l'Ile Tudy. Je prends ces deux photos discrètement à l'entrée de la Villa devenue un hôtel de charme, où séjourne régulièrement Jacques Weber; je l'ai dit ici maintes fois; je radote! Il était 21 heures.
Vue aérienne de la Villa
On peut voir d'autres photos sur le site en lien ci-dessus.
De retour à la maison je ne sais pourquoi je pense à ce blog/journal. Une grande lassitude s'abat sur moi en ce moment. D'ailleurs je fais dans la facilité avec toutes ces photos, ce serait tellement mieux de décrire un paysage avec des mots, ces mots qui m'abandonnent cruellement depuis quelque temps ou qui me demandent de plus en plus d'efforts. Mon moi se dissout.
Il y a quelques années, nous nous moquions des touristes Japonais qui mitraillaient à tout-va. Aujourd'hui avec le numérique, tout le monde s'improvise photographe; avant-hier soir, justement, je n'étais pas la seule à prendre le coucher du soleil à l'Ile Tudy, oh non, ça mitraillait dur. Soudain je n'avais plus de batterie sur mon appareil et c'est là que j'ai pris conscience de la beauté indescriptible du paysage, que j'ai pu m'emplir en silence de ce que je voyais. Une fois de plus, la plus belle photo fut celle que je n'avais pas faite.