Rien de plus jouissif que de revoir un film une après-midi d'août - le ciel et le soleil incitant à la promenade en bord de mer - enfoncée dans les coussins de mon canapé, rideaux tirés et, regarder l'émouvante Jeanne Moreau, le beau et convaincant Maurice Ronet, sur fond de trompette de Miles Davis de bout en bout (ça déchire) dans Ascenseur pour l'échafaud de Louis Malle.
N'est-ce pas cela un petit moment de bonheur?