mercredi 18 janvier 2017

Le Je et le Moi, énième



"Le Je c'est celui qui parle, le Moi c'est celui qui écrit."
(Montaigne "expli-cité" ce matin par Alain Legros dans les NCC*)

* Les NCC (Nouveaux Chemins de la Connaissance) ont changé de titre et l'émission s'appelle désormais : Les Chemins de la philosophie. Présentation sur France Culture :

"La philosophie est bien plus qu'une discipline. Son but est de transformer la connaissance en art de vivre en considérant comme digne d'intérêt et de réflexion l'existence dans tous ses recoins. Littérature, vie quotidienne, cinéma, musique, actualité, expérience personnelle : la philosophie ne connait ni contraintes, ni limites. Elle vise à transmettre le goût pour les questions plus qu'à délivrer une connaissance. C'est pourquoi elle ne s'arrête jamais, c'est pourquoi, plus que jamais, les Chemins continuent."

Lors de l'annonce de ce changement le 2 janvier par Adèle Van Reeth, le lendemain 3 janvier, j'étais un peu agacée par le ton un tantinet sirupeux, pour parler à nouveau de ce changement de titre :  "la crème de la crème à votre service et au creux de votre oreille". J'avais l'impression d'entendre un slogan publicitaire. Passons. Je continuerai de les référencer ici sous le sigle : NCC, pour ne pas avoir à corriger mes nombreux billets dont les NCC sont la source.  Moi, Je  fais ce que je veux;-) et je ne suis pas philosophe, je dirais même plus, moi je (= Dupont et Dupont. Hi!) je ne suis qu'un grain de sable dans le désert (à ce sujet*). Cependant je reste une auditrice fidèle, intéressée par les divers thèmes traités dans l'émission et les prestigieux invités.
Cette semaine Les philosophes par eux-mêmes.
Aujourd'hui : Michel de Montaigne, les Essais.
"J'ose non seulement parler de moi, mais seulement parler de moi." (Montaigne).

Lundi : Jean-Paul Sartre, Les Mots (relu il y a quelques années... NCC ou CP? Mmm!). Une émission à réécouter pour les extraits lus, divinement, par Georges Claisse.

* Cet après-midi, l'ophtalmologiste m'a retiré un éclat de coquillage (il a même dit : un coquillage) incrusté sous ma paupière. Je lui expliquais que j'avais nettoyé des chaussures avec un appareil souffleur et que j'avais pris de la terre ou du gravier dans l’œil; c'était très douloureux. - Non, pas de terre me dit-il mais un coquillage! Vous aviez marché sur la plage me demanda-t-il. - Non. Mais peut-être bien dans le sable... d'un bunker, au golf! - C'est mieux que de prendre une balle dans l’œil me dit-il. - Ben oui, tout de même. - Je vais vous retourner la paupière me prévient-il. - Je m'inquiétais... mais ce fut fait de manière délicate et je n'ai rien senti (sensation bizarre), qu'un soulagement après que le "coquillage" fut enlevé; je l'avais depuis douze jours! Maintenant, je vais mettre des lunettes en nettoyant mes chaussures de golf ou... chercher un galant partenaire qui passerait le karcher-souffleur sous mes chaussures! Je lui renverrais l'ascenseur.


Moi Je - Dupont et Dupont