vendredi 27 novembre 2015

"L'étendard brillant de notre liberté"

En ce vendredi d'hommage national 
aux victimes des attentats du 13 novembre :
mes pensées, ma compassion aux familles déchirées
 (en France et, partout ailleurs).



"Le drapeau blanc est un signe international de paix.
Le drapeau blanc fut aussi le drapeau du royaume de France, jusqu'au , excepté entre 1790 et 1815 où il fut remplacé par un drapeau tricolore." (Wikipédia)

 Scène de Juillet 1830, dit aussi Les Drapeaux.
Léon COGNIET

© Musée des Beaux Arts d'Orléans
 

Scène de Juillet 1830, dit aussi Les Drapeaux
Le drapeau bleu-blanc-rouge
Au cours de la Révolution, l’emblème tricolore devient le support d’un nombre croissant de souvenirs et de fidélités. Le 13 juillet 1789, La Fayette unit le blanc de la monarchie aux couleurs de Paris pour donner une cocarde à la garde nationale qui vient d’être créée. Le 17 juillet, le roi accepte d’arborer les trois couleurs. Elles tiennent ensuite une place privilégiée dans la fête de la Fédération et symbolisent désormais l’unité de la nation. Le grand épisode guerrier de la bataille de Valmy les situe au cœur de l’épopée militaire qui allait hanter l’imagination française. En revenant sur le trône, les Bourbons reprennent le drapeau blanc. Mais en juillet 1830, les révolutionnaires avancent derrière des drapeaux tricolores qu’ils plantent sur les monuments conquis. Lorsqu’il monte sur le trône le 31 juillet, le duc d'Orléans[1] proclame : « La nation reprend ses couleurs. »

Auteur : Mathilde LARRÈRE

1.  Le duc d'Orléans aimait alors à rappeler qu'il avait combattu à Valmy et à Jemappes, sous le drapeau tricolore des armées révolutionnaires.


Pour en savoir plus sur Léon Cogniet et sur ce tableau qui ne fut qu'une esquisse, lire le blog Les yeux d'Argus.

"L’esquisse de Léon Cogniet fut reprise par [Jean-François] Villains en une lithographie très largement diffusée. Sur cette lithographie afin d’être plus explicite encore, apparaissait à droite, un quatrième drapeau, le drapeau tricolore. Elle était accompagnée d’un poème qui ne laissait guère de doute quant à son interprétation : 
« Aux ténèbres enfin succède la clarté
/ Et des pâles lambeaux du drapeau des esclaves
/ Et de l’azur du ciel et du sang de nos braves
/ Naît l’étendard brillant de notre liberté »"



Dont celle-ci, magnifique :


 La Garde nationale de Paris part pour l'armée, septembre 1792 (1836),
Versailles, musée de l'Histoire de France.

 "Cette composition représente une scène d’enrôlement qui eut lieu à Paris sur le Pont-Neuf. La topographie du site est reprise d’une gravure de Berthault d’après Prieur. On aperçoit, à l’emplacement de la statue d’Henri IV retirée par la Révolution, un étendard tricolore brandi sur le piédestal vide."

Analyse de l'image : suite ici.