jeudi 25 décembre 2014

Un chouette Noël

25 décembre, 12 h 45.

Pas un golfeur sur le parcours humide, ni au practice. Seule une mouette à la recherche d'une graine à picorer.




La surface des greens, vierge de pas, brille de rosée. Je suis la première (et serais peut-être la seule de la journée) à marcher sur cette moquette argentée, parsemée de feuilles et de turricules (tortillons) de vers de terre.




L'air est frais, tonique, vivifiant.
En marchant vers ma balle, difficile à retrouver dans le fairway non tondu, je pense aux très jeunes enfants  qui ont ouvert leurs cadeaux au pied du sapin, à leur joie, à leurs cris, à leur rapide désintérêt de la chose, c'est souvent le cas. Je pense aux familles réunies qui vont s'attabler et se taper la cloche la dinde pendant que je tape dans ma balle. Mon choix est vite fait.
Je lève les yeux au ciel entre deux coups. Tiens, je ne te vois pas aujourd'hui.  Mais hier soir je t'ai vu, c'est sûr. Tu étais un de ces oiseaux...