mardi 24 décembre 2013

Le bonheur d'Alexandre

Vu hier soir (DVD) le film de Joël Calmettes. Je viens de m'apercevoir qu'il y a un an jour pour jour j'avais également regardé à la télévision un reportage sur Alexandre Jollien. Coïncidence.







(Je n'ai pas fait exprès de mettre une vidéo de : Acouphène (0_0))

Sinon, quoi de neuf, en dehors du fait que nous sommes le 24 décembre?
Il faut s’accrocher et marcher avec des semelles de plomb pour traverser les ponts... si on ne pèse pas lourd; le vent s'est apaisé en fin de nuit. Dirk est derrière nous.
Fêtes de Noël : d'année en année on a l'impression que l'effervescence des achats s'amplifient. On nous parle de crise, de baisse de pouvoir d'achat. Je n'y crois pas une seconde.
Hier matin j'ai voulu aller faire quelques courses dans un centre commercial avant le début de la tempête annoncée pour l'après-midi (pour une fois c'était exact). Je pensais qu'il serait plus facile d'y trouver une place pour se garer que dans le centre-ville. Quelle erreur, la file de voiture commençait au rond-point, c'est à dire à 800 mètre à peu près, voire un kilomètre de l'entrée du parking! J'étais coincée. Mais par une manœuvre d'experte, hé hé, j'ai réussi à quitter la file, en prenant quelques risques, car sur la voie de gauche les voitures déboulaient à toute vitesse. A fond sur la pédale d'accélérateur, en seconde, - il y avait longtemps que je n'avais pas charrié mon moteur aussi vivement, un petit décrassage de temps en temps ça le stimule et moi avec - et hop, j'ai pris le rond-point suivant pour faire demi tour et accéder par l'autre entrée du centre commercial au parking, comme une fleur! Bien joué me dis-je mais ce n'était pas gagné pour trouver une place assez proche de l'endroit où je voulais aller  pour acheter quelques mets surgelés que je n'aurai qu'à enfourner au micro-ondes. (Ô mon bien aimé, je t'entends vociférer, toi qui étais un cordon bleu extraordinaire et mitonnais tes plats amoureusement pendant des heures). Ben oui, moi j'ai la flemme et encore plus quand c'est un jour qui devrait être un jour de fête. Pfff! J'ai trouvé une place interdite près des poubelles à l'arrière du magasin; impeccable, j'étais pratiquement devant chez Pic...!

Sinon, quoi d'autre? Une chouette semaine sur les NCC sur le thème Les voyages immobiles, hier avec Oblomov de Gontcharov et aujourd'hui avec Pessoa.


"Cette semaine est celle de l’évasion intérieure, de l’invitation au voyage immobile d’une imagination qui transporte l’âme plus loin que la lune dans l’espoir de ne jamais revenir. Est-ce par passion ou un rejet du monde que les voyages deviennent immobiles ? "

"Prendre le large sans quitter le rebord de la fenêtre", quel délicieux voyage.

Lectures : des derniers jours, Nue de Jean-Philippe Toussaint (oui oui, faut que j'en parle) et Paris-Brest de Tanguy Viel (bien aimé).

Reçu par la poste il y a une semaine un livre en cadeau - Austerlitz de W.G. Sebald - et pas un mot de l'expéditeur ni de nom. Qui remercier? Mmm! Un beau livre si je me fie à l'auteur de ce billet (et je m'y fie). En tout cas, la personne qui me l'a offert a fait un choix magnifique, qui m'honore.

Et si j'allais maintenant mettre ma cassolette de Saint-Jacques au micro-ondes avec mon riz basmati aux petits légumes? Miam! Un soir comme un autre non? Solitude-mon-amour... Tsss!