jeudi 26 décembre 2013

"Des comédiens à tomber..."

Vu aujourd'hui un film de Hirokazu Kore-Eda, bouleversant : Tel Père, Tel Fils. Il faisait nuit en sortant du cinéma, heureusement, j'étais complètement démaquillée, submergée par l'émotion. Le film a reçu le Prix du jury au dernier Festival de Cannes.



"La critique, par exemple, l'a décrété depuis longtemps descendant de l'immense Yasujiro Ozu, réalisateur de Gosses de Tokyo. Sauf que son cinéaste fétiche, celui qui, assure-t-il, "a révélé" sa vocation, c'est Federico Fellini. "J'avais 19 ans quand j'ai vu Les Nuits de Cabiria. Ce fut un choc. J'aime son approche du monde, la tendresse qu'il accorde à tous ses personnages.""
La critique, par exemple, l'a décrété depuis longtemps descendant de l'immense Yasujiro Ozu, réalisateur de Gosses de Tokyo. Sauf que son cinéaste fétiche, celui qui, assure-t-il, "a révélé" sa vocation, c'est Federico Fellini. "J'avais 19 ans quand j'ai vu Les Nuits de Cabiria. Ce fut un choc. J'aime son approche du monde, la tendresse qu'il accorde à tous ses personnages."
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/cinema/hirokazu-kore-eda-un-maitre-se-leve_1307358.html#07lsq2qLWfcd5MHs.99
La critique, par exemple, l'a décrété depuis longtemps descendant de l'immense Yasujiro Ozu, réalisateur de Gosses de Tokyo. Sauf que son cinéaste fétiche, celui qui, assure-t-il, "a révélé" sa vocation, c'est Federico Fellini. "J'avais 19 ans quand j'ai vu Les Nuits de Cabiria. Ce fut un choc. J'aime son approche du monde, la tendresse qu'il accorde à tous ses personnages."
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/cinema/hirokazu-kore-eda-un-maitre-se-leve_1307358.html#07lsq2qLWfcd5MHs.99
La critique, par exemple, l'a décrété depuis longtemps descendant de l'immense Yasujiro Ozu, réalisateur de Gosses de Tokyo. Sauf que son cinéaste fétiche, celui qui, assure-t-il, "a révélé" sa vocation, c'est Federico Fellini. "J'avais 19 ans quand j'ai vu Les Nuits de Cabiria. Ce fut un choc. J'aime son approche du monde, la tendresse qu'il accorde à tous ses personnages."
En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/culture/cinema/hirokazu-kore-eda-un-maitre-se-leve_1307358.html#07lsq2qLWfcd5MHs.99

Je ne savais rien de ce film en allant le voir, je n'avais lu aucune critique;  un film japonais m'a rarement déçue. En rentrant chez moi, j'ai écouté les Variations Goldberg en fermant mes yeux.

J'apprends maintenant que Spielberg souhaiterait en racheter les droits pour en faire un remake américain. Je ne peux pas l'imaginer. Les paysages, l'architecture, la culture, la sensibilité, la délicatesse japonaise sont "inadaptables".

Ne rien dire, aller le voir sans rien savoir... juste en ressentir la tendresse, la détresse la dureté parfois, la générosité et le regard de l'enfant sur le monde des adultes. 

Le plus beau film que j'aie vu au cinéma en 2013. (Mais je vais peu souvent - pas assez - dans les salles obscures).  


 

(Seulement pour ceux qui n'iront pas voir le film, lire ici)