samedi 16 novembre 2013

Jeu et tragédie







"Cécile, adolescente insouciante, a passé son enfance en pension. Elle vit depuis deux ans avec son père Raymond qui est veuf et qui a la quarantaine. Elle mène une existence oisive et bénéficie d’une grande liberté. Son père a de nombreuses maîtresses auxquelles Cécile s’habitue assez facilement .

L’été de ses 17 ans, Cécile , son père Raymond, et Elsa, sa maîtresse du moment, partent en vacances sur la Côte d’azur. Raymond a également invité Anne, une femme séduisante et brillante, qui était l’amie de son épouse. Très vite Anne prend en main la vie de Cécile et  décide notamment de la faire travailler, celle-ci ayant raté son baccalauréat cette année-là. Anne regarde également avec un œil critique l’aventure que Cécile a avec Cyril, un étudiant qui passe ses vacances dans la région. Raymond délaisse peu à peu Elsa et devient l’amant d’Anne. Il est décidé à changer de vie pour elle et envisage même de l’épouser.

Cécile craint de perdre sa liberté. La présence de cette femme intelligente et calme, trouble sa délicieuse existence. Jalouse, elle réussit à convaincre son petit ami Cyril de simuler une aventure amoureuse avec Elsa. Raymond ne parvient pas à résister à cette provocation . Irrité de voir Elsa se tourner vers un adolescent à peine plus âgé que sa fille, il se retrouve bientôt dans les bras de son ancienne maîtresse. Anne les surprend par hasard. Désespérée elle s'enfuit et se tue dans un accident de voiture. Cécile et son père reprennent leur vie insouciante, mais la jeune fille connaît à présent un sentiment nouveau : la tristesse : " Seulement quand je suis dans mon lit, à l’aube, avec le seul bruit des voitures dans Paris, ma mémoire parfois me trahit : l’été revient et tous mes souvenirs. Anne, Anne ! Je répète ce nom très bas et très longtemps dans le noir. Quelque chose monte alors en moi que j’accueille par son nom, les yeux fermés : Bonjour Tristesse. ""

Eleonore de la Bime, in http://www.alalettre.com/sagan-bonjour.htm


Bonjour tristesse, le film

Jean Seberg (Cécile), David Niven (Raymond) Deborah Kerr (Anne) 
Mylène Demongeot (Elsa), Geoffrey Horne (Philippe), Walter Chiari (Pablo)










J'ai aimé dans ce film (1958) - que j'avais déjà vu - la partie en noir et blanc, pour la beauté des images. Cette partie retrace en comeback et en couleur le passé volage des personnages et, au présent, le tragique et la tristesse de Cécile. Je l'ai revu surtout pour Jean Seberg qui porte le film mais, si j'ai aimé le livre de Françoise Sagan, je n'ai pas été enthousiasmée par l'adaptation cinématographique.