samedi 9 novembre 2013

Dans l'enfer de mes nuits


Cauchemar la nuit dernière: promenade avec mon amie au bord de la mer pour un pique-nique dans les rochers. Elle m'indique un endroit qui lui semble parfait, mais il fallait escalader des rochers pentus, escarpés avec peu d'endroits plats pour poser les pieds. Je lui donne le panier du pique-nique pour avoir les mains libres (elle est plus jeune que moi), elle le prend et je commence à grimper. Le stress me gagne, j'avance, je dérape et à ce moment-là je me retourne, elle n'était plus là. Je l'aperçois beaucoup plus loin, sur la gauche, elle était revenue sur ses pas; elle était installée sur des rochers plats, à hauteur du sable, tranquillement, le pique-nique sorti du panier. Je tentais de lui faire signe, elle ne me regardait pas, j'étais déjà très haut, je ne pouvais pas redescendre, je glissais, aucun son ne pouvait sortir de ma gorge, j'eus un vertige; je me suis réveillée dans un cri, avec des crampes dans les pieds et le mollet, je n'étais pas morte, dommage! Il était 4 h 37.


 http://carthoris.free.fr/Images/Bomarzo%20-%20La%20Mort.jpg

 La gueule de l’enfer dans le Bois sacré de Bomarzo 1550-1580

"Lasciate ogni penserio a voi ch’intrate"

 "La tête d'un ogre sur la lèvre supérieure duquel est inscrit « Toute pensée s'envole» (Ogni pensiero vola) aussi appelé la Porte des enfers (faisant clairement référence à l'Enfer de Dante) avec sa bouche ouverte monumentale qui permet aux visiteurs d'entrer se reposer - paradoxalement - au frais."

Samedi 9 novembre

10 h 30.

De l'Enfer de Dante à celui de Rodin...

J'écoute ce cher Charles Sigel parler de Rodin. En début d'émission il relate brièvement sa récente visite du musée Rodin à Paris, sa déception de voir - selon lui - un musée à l'abandon. Il semble que certaines parties soient actuellement en cours de rénovation.




J'aime ce musée.

"Il est tout, à perte de vue".
"Il s'avance comme un astre"
Rainer Maria Rilke (qui fut son secrétaire) à propos de Rodin. 

13 h 30. 

Il y a des lumières qui me donnent envie de boire du champagne... quand je suis triste et que mes yeux pétillent de bulles.



Hier à Tréboul



Ce jour à 13 h. 

15 h. 

Après-midi à la médiathèque. Emprunté deux livres de Georges Perec : Je suis né et L'art et la manière d'aborder son chef de service pour lui demander une augmentation; ainsi qu'un DVD : Bonjour Tristesse de Otto Preminger.
Ai bu un chocolat au XXI. C'était bruyant et gai, je parcourais dans le Mag l'agenda des choses à faire, à voir en novembre dans ma ville, je manquais d'enthousiasme, je n'avais aucune envie d'assister à des lectures publiques durant L'Odyssée des mots; nonobstant j'oubliais durant une heure mon spleen mais ne cessais de me demander : jusqu'à quand vais-je ainsi... 

20 h. 

Le vie continue avec nos petites misères, nos plaintes indécentes (les miennes) alors qu'un super typhon vient de balayer le centre des Philippines.