Je découvre ce matin que son blog est à nouveau "animé", vivant, par des textes, des "brouillons" qu'un (ou une) ami(e) proche de lui, publie depuis quelques jours.
Émotion de lire ces écrits de Dominique Chaussois qui, conservés par lui en "brouillons", nous révèlent de manière encore plus prégnante une désespérance, même si parfois indicible.
Merci infiniment à l'ami(e) inconnu(e) pour ces brouillons intimes.
Extrait de mes petits cailloux :
« […]
Aujourd’hui
où je ne vais plus au bois comme au temps des lauriers, j’hésite entre rester
au bord du chemin où l’on m’a laissé ou au contraire à me perdre au bout de ces
chemins boueux dont parle le poète. Car j’ai dans l’idée, depuis que j’arpente
les routes de la Drôme, que c’est probablement au bord de ces chemins que je
trouverai la mort. Après tout, c’est l’endroit idéal pour quelqu’un qui au
vagabondage a toujours préféré l’enfermement.
[…]
Dominique continue de me bouleverser; je ne l'ai connu que via son blog. Mes pensées vont à l'auteur de ces publications posthumes.