vendredi 7 janvier 2011

Sur les traces de Marco Polo

Jeudi 6 janvier.

Après-midi dans les librairies que j’aime pour dénicher des livres à offrir. Chemin faisant je découvre une boutique ravissante près de la cathédrale, j’entre et j’ai eu l’impression d’être Alice au pays des merveilles ; non il n’y avait pas de lapin blanc. J’espérais trouver un site sur Internet de cet endroit charmant. On y découvre mille objets de décoration peu ordinaires dans une architecture de loft mais avec le charme ancien d'un quartier historique. Cet endroit est tenu par une femme qui n’a pas moins de charme que son établissement et notre discussion fut chaleureuse, échange d'idées; cela m'a rappelé les quatre années où je travaillais chez un décorateur à Paris et dont je garde un beau souvenir. Rien de superficiel, de déjà vu, tout est original et beau dans cet endroit où l’on entre comme dans un musée gratuit, tout est palpable. J’avais mon appareil de photo mais je n’ai pas osé lui demander si je pouvais en prendre. Je n’avais pas le temps non plus de m’éterniser dans ce lieu magique si je ne voulais pas trouver porte close chez mes libraires. De plus, c'est tout près du Piano-Livres. J’ai tout de même trouvé cet encart sur la maîtresse du lieu en faisant une recherche plus fouillée :

SIMONE DERUBAY
La fête au quotidien


Simone Derubay conçoit des décors de fête et
des décors à vivre. Elle se définit comme un artisan,
pas comme une artiste.
Le quotidien a une grande importance à ses yeux, “le
quotidien, c’est la vie”, dit-elle, “le mouvement”. L’une
de ses missions : trouver un sens à la fête, aider les
gens à créer une ambiance qui leur ressemble, utiliser
tout ce qui s’offre pour réaliser un décor qui génère du
bonheur, pour un mariage par exemple.
Cette styliste de formation aime le végétal sous toutes
ses formes, et les tissus passionnément. Pour ses
chantiers de décoration intérieure, elle ne débarque
pas avec des catalogues et n’emploie pas de mots
usés. Elle préfère parler de justesse dans l’agencement
d’un lieu de vie, elle se demande ce qui fait
qu’une maison fonctionne bien. Et toujours, elle
raisonne dans la durée, ce qui permet d’éviter le côté
figé. “C’est une époque intéressante parce que tout
est possible, dit-elle, on commence à savoir vers quoi
on va. Il est extrêmement important de bien faire ses
choix car ils portent plus à conséquence qu’il y a vingt
ans. Mais la vie peut être complètement scintillante,
même avec des ampoules économiques”.
Car Simone est optimiste, elle croit au côté irremplaçable
des rapports humains. Elle loue son espace à
des artisans qui partagent sa sensibilité. Tout au long
de l’année, découvrez leur univers.
Galerie Noisette… et Kiosques

Vendredi 7.

Cette après-midi fut donc occupée à préparer mes petits colis pour mes amis (livres et autres gourmandises bretonnes), de faire la queue à la poste.
Envie ensuite d’une petite pause dans ce salon de thé que j’ai découvert récemment, un jour où je suis rentrée dans mon café habituel pour prendre un thé et que j’en suis ressortie illico tant la musique était insupportable. Ce jour-là je suis allée dans ce salon de thé que j’avais remarqué depuis longtemps, extérieurement il ne paie pas de mine mais l’intérieur est cosy et il n’y pas de musique tonitruante, pas même un fond sonore ; je peux donc y lire tranquillement en sirotant mon thé.




Ce soir ou demain, hum! ce sera sans doute demain, je terminerai ma série de billets sur les Journaux et correspondances.

J'ai regardé tout à l’heure sur Arte le dernier volet de : Sur les traces de Marco Polo, tout à fait passionnant. Ce petit montage de photos prises pendant l’émission d’hier et ce soir : sur la route de la soie.



Maintenant il faut que je poursuive plus assidûment la lecture de La pensée chinoise. Je n'ai pas l'intention d'apprendre le chinois (=_=)! J'ai cru comprendre dans le reportage de ce soir que la plus belle ville de Chine, voire du monde d'après Marco Polo était "Linju" mais je ne suis pas sûre d'avoir bien saisi le nom. Aussi me suis-je amusée à chercher le son sur Internet! Il va falloir que je me renseigne auprès d'un "maître ès chinois"!

Ô mon Dieu, mes journées sont trop courtes!