Nouvelle semaine, nouvelle vue, l'horizon s'agrandit, dans mon esprit aussi. Je fais le vide de tout ce qui m'a perturbée ces derniers mois et ce, d'autant plus facilement, que ce n'était que du vent. Aujourd'hui, c'est un vent de bord de mer qui m'enveloppe, une mer qui m'étreint; une réalité, tangible, qui jamais ne me déçoit.
Plage du Platin
(Pas de Danielle Darrieux à l'horizon?!)
Passons à autre chose.
Ma lecture en cours attendra mon retour pour être achevée. A
la poursuivre ici, c’est moi qui pourrais être achevée. Et je ne souhaite pas
que les divines couleurs de mon horizon s’assombrissent. Ce Naufragé, qui n’est autre en fait que
l’auteur, le survivant, Thomas Bernhard, m’est une fois de plus si proche qu’il
me donne envie de m’oublier et de m’abandonner à cette vacance molle et sans
pensées où je trouve un certain repos, toutefois bêtifiant.
4e de couverture :
Tout de même, je reviendrai vers cette lecture, avant mon retour, car cette plongée dans l'abîme est très tonique. Si, si!Première parution en 1986
Trad. de l'allemand (Autriche) par Bernard KreissCollection Folio (n° 2445), GallimardParution : 11-02-1993