jeudi 4 août 2016

Journal

Lundi 1er août.

Après-midi : golf. Je n'avais aucune raison d'y aller le cœur battant et pourtant il battait encore plus fort que d'habitude. Il était encore possible que je l'aperçoive au practice. Je l'ai aperçu...
Joué potablement à partir du trou n° 3. Au 5 j'ai enquillé un joli coup de sandwedge pour faire le PAR.  J'aurais aimé qu'il fut là... Toi, tu m'as vue (*_*).
Pris un café au bar, seule. Deux joueurs sont arrivés, sont venus me serrer la main (sympathique). L'un d'eux me connaissait (de vue), à l'époque lointaine où je jouais dans un autre golf. En fait, tout le monde me connaît, me repère - peut-être parce que je joue tout le temps seule - et je ne connais personne. Ils se sont assis pour prendre un café, je suis restée au bar, debout, et nous avons parlé : 
- du parcours que je trouvais physique et fatigant (pour mon âge. Hum!). L'un avait un chariot électrique.
- de chariot électrique, de local à chariot (qui n'existe pas)
- de mon index (ils me l'ont demandé). Non, je ne fais plus de compétitions
- d'un joueur de cet ancien club où j'étais membre. Son nom ne me disait rien (je ne retiens pas les noms et puis, ça remontait déjà à... 1992/93).  Ils m'ont dit son âge, j'ai répondu : le même que le mien. Poli l'un a dit : vous ne le faites pas et l'autre s'est marré en disant : oh le flatteur!, et on a ri tous les trois.
- de cette femme âgée qui a fait une crise cardiaque sur le petit parcours il y a quelques semaines. Qu'elle avait un chariot électrique. Que ça s'était passé quand elle était dans un bunker (0_0) (je repensais à mon rêve), en compétition. Qu'il y avait trois médecins sur le parcours qui sont intervenus tout de suite + défibrillateur + SAMU. Qu'elle avait été trois jours dans le coma et que là, à cet instant elle était à nouveau sur le petit parcours et que c'était leur amie. Ouf! Ah Que...
Ah Que j'en ai profité pour dire que j'aimerai faire une attaque et mourir sur un golf, ma passion. Ils étaient d'accord mais pas pour demain. Et moi si, j'ai dit : même pour demain (et ils n'imaginaient pas - heureusement - à quel point j'étais sincère); l'un m'a demandé : et pourquoi? J'ai éclaté de rire en disant : parce Que. Non mais! Et l'autre (çui qui disait que je faisais pas mon âge, tsss!) a dit : allez, reprenez un café je vous l'offre. Vous voulez que je fasse une crise cardiaque? ai-je dit. Je n'ai pas le temps, mais je vous remercie, ce sera pour une autre fois. J'ai réglé mon café et je suis partie en les saluant; ils étaient très sympathiques, comme je dois le dire tous les joueurs de ce club dont j'aime vraiment l'ambiance décontractée.
Soirée : Film DVD , Woody et les Robots. A l'heure où on ne parle que robotique, Woody Allen en 1973 avec ce film était un précurseur :  En 2173, un homme congelé est ramené à la vie par des chirurgiens révolutionnaires. Complètement fou, burlesque, très amusant. Woody chaplinesque.

Mardi 2 août.

Stress... familial. Ah oui! J'aurais préféré être morte que de faire de ce que j'ai fait cet après-midi! Mais je suis incapable de faire dans la demi-mesure. Je donne tout ou rien!
Soirée : pour me détendre, regardé DVD emprunté à la médiathèque : BARDOT La Méprise. Un film de David Teboul. Absolument magnifique.

Mercredi 3 août.

Golf prévu mais pluie le matin; ai annulé. Appelé un menuisier pour raboter ma porte d'entrée. M'a rappelée. Venu l'après-midi. Elle était complètement coincée. J'étais inquiète et me demandais s'il allait pouvoir la sortir, seul, de ses gonds. Youpi! Même pas eu besoin de la raboter, les rondelles ont suffi. Je ne pouvais pas l'aider et il a réussi à la porter et à la "regonder" tout seul. J'étais tombée sur un pro, sur un site où on trouve tout.
Elle, devait être dans l'avion du retour après avoir passé six semaines ici avec ses enfants, elle en a deux maintenant. Pour elle, un stage d'un mois qu'elle a terminé avec des "appréciations de stage" très élogieuses. Cette année je n'avais pas pu faire de photos, de vidéo de leur séjour, ni à l'aéroport. J'avais le cœur gros. Passons, évacuons. Reprenons notre souffle!



Soirée : film DVD, Zelig de Woody Allen (1983). En lisant cette critique sur la pochette, je m'étais dit que c'était ce qu'il me fallait en ce moment : "Woody Allen nous offre son film le plus optimiste". Encore une comédie burlesque : "Avec Zelig, Woody Allen invente un personnage fascinant qui lui permet d'explorer une multitude de facettes propres à l'animal humain, mais aussi de s'amuser avec ce cinéma qu'il aime tant. Zelig, l'homme-caméléon comme on le surnomme, épouse l'apparence physique et les pensées des gens qui l'entourent." Non seulement drôle, Woody Allen réalise une véritable prouesse technique en intégrant son héros dans d’authentiques images d'archives du monde des années 20. Excellent film en noir et blanc.

Jeudi 4 août.

Golf en fin de matinée, le petit parcours. Lorsque j'ai terminé, arrivait sur le practice l'un des sympathiques joueurs rencontré au bar lundi. Petit signe amical. Lui, n'était pas là. 
Après-midi : lecture d'une nouvelle de Stefan Zweig, L'Amour d'Erika Ewald.
19 h 30 : photos du jour.




Soirée : perdu mon temps à écrire ici. In my solitude...
Demain vendredi 5 août :  fin de matinée, golf!