mercredi 30 janvier 2019

L'autodérision du mélancolique



Il revient souvent dans mes pensées, bientôt 6 ans qu'il est mort a mis fin à ses jours. Parfois je retourne lire quelques-uns de ses billets dans son blog

C'était un admirateur, lecteur, de Robert Pinget. C'est grâce à lui que j'ai découvert Pinget. C'est lui qui m'a donné l'envie de le lire. En lisant les ouvrages de Pinget, je comprends pourquoi il aimait tant cet écrivain. Robert Pinget, c'était lui, enfin presque, car lui, c'était Dominique Chaussois, Depluloin ou Jamais de la vie pour son blog. Aujourd'hui, quand je relis le blog de Dominique Chaussois, et simultanément un Monsieur Songe de Robert Pinget,  je ressens pour Dominique Chaussois cette admiration que lui-même ressentait pour Pinget. Je le considère comme un écrivain, de talent, de l'absurde, comme Pinget, comme Beckett. Des écrivains qui me font jubiler.
En écoutant en podcast, il y a longtemps, Clément Rosset (que je pourrais écouter des heures sans m'ennuyer) dans une émission de Laure Adler,  ce dernier recommandait chaudement la lecture de QUELQU'UN de Robert Pinget.
Le lendemain, je faisais remonter du sous-sol de la médiathèque Monsieur Songe et je réservais Quelqu'un qui n'était pas disponible (il y a donc des lecteurs de Robert Pinget). Mon exemplaire (emprunté) de Monsieur Songe n'était pas dans les rayons de la médiathèque, c'est bien dommage, peut-être n'est-il plus assez présentable (édition 1992) ? Une Édition de Minuit qui a bien jaunie, des lettres floues comme dans un rêve songe. Quel plaisir de le lire dans son jus.



« Il me semble que lorsqu'on est attiré par un écrivain, ce n'est pas sa biographie qui intéresse. Je m'étonne toujours qu'on aborde un écrivain avec des questions qui n'ont rien à voir, ou peu à voir, avec son œuvre. Je n'ai pas de vie autre que celle d'écrire. Mon existence est dans mes livres… »
Robert Pinget
Entretien avec Louis-Albert Zbinden, Gazette de Lausanne, 4 décembre 1965

"Debout au petit matin ce jour-là, j'étais jeune alors, dans un état, et dehors, ma mère pendue à la fenêtre en chemise de nuit pleurant et gesticulant. Beau matin frais, clair trop tôt comme si souvent, mais alors dans un état, très violent."
 
Samuel Beckett. Têtes-Mortes. Éditions de Minuit

"J’ai soixante ans passés. Je n’ai pas d’œuvre. Malgré tout je suis satisfait car peu auront eu ce rêve, ni l’auront vécu encore moins."
Depluloin (Dominique Chaussois), le 11 juillet 2012.

 "Ecrire.
  (A porter au crédit d’une de ces décisions hâtives tombées des rêveries de l’enfance, de celles qui toutes l’ont laissé pieds et poings liés dans le fossé.
  Et voilà qu’à présent il s’en mord les doigts, ceux de sa main gauche puisque la droite est toute occupée à rater.)
  Ecrire encore."

Dominique Chaussois, 24 juillet 2012

"Le mélancolique vit dans un monde peuplé d'ombres. Il est lui-même l'enfant de l'ombre, même s'il l'illumine de ses réactions créatives. La lumière de la lune l'éclaire. Il est à la fois spectateur et protagoniste du film de sa vie quotidienne. Il pratique l'autoconcentration et l'autodissolution, l'autosarcasme et l'autodérision." (Source)

dimanche 27 janvier 2019

***


Mercredi 23 janvier.


Tea-time breton



Book'n'billig crêperie bouquinerie    

Jeudi 24 janvier.

Promenade sur la côte.






Vendredi 25 janvier.

Vu un film magnifique en VO : Monsieur.


Samedi 26 janvier.

Médiathèque.
J'entre dans l'ascenseur. J'appuie sur le 1.
Un homme entre en courant. Il me dit bonjour en souriant.
Je lui dis bonjour en chuchotant. Je lui montre du doigt le bouton 1 en le regardant.
Il appuie sur le 2 en disant :  je vais au 2e.
Il me dit d'un  ton inquiet : vous ne parlez pas ? Vous n'avez pas de voix ?
Je lui dis en riant : mais si j'ai une voix mais plus de jambes. (J'avais la flemme de  monter à pied ).
Ah ! J'ai cru que  nous n'aviez pas de voix dit-il avec son beau sourire.
Premier étage, la porte s'ouvre, il me dit : vous n'avez plus de jambes mais vous avez toujours du charme et - en touchant la manche de ma veste - ça n'a pas de prix. 😚
Un dernier sourire et pour le coup j'étais sans voix.
Un bel homme, cheveux tondus ras, barbe très rase (comme je les aime sauf qu'elle met les joues de l'aimée en feu), poivre et sel. Environ vingt ans de moins que moi ?!
Bien sûr,  il avait deviné mon âge,  nous étions si près l'un de l'autre. Son toujours en était la preuve. Hé hé.
Mais mon Dieu, qu'est-ce que c'est bon d'entendre ce joli compliment. Depuis le temps que je suis devenue invisible, un homme m'a regardée.
Merci MONSIEUR !
L'ascenseur continuait sa montée, je ne savais plus ce que je cherchais au premier étage...


Dimanche 27 janvier.

Fait quelques rajouts de photos dans mon billet "exposition Doisneau à Dinard". Hum ! Ben oui, voir un peu de ciel bleu un dimanche de tempête ça ne fait pas de mal, en attendant la suite de celui-ci sur "Doisneau à  Quimper". Hum ! Bis.
Je procrastine et j'ai une méchante épicondylite.

vendredi 18 janvier 2019

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Météo du jour : pluie suivie d'averses (sic).



" Certains sentent la pluie en avance, d'autres se contentent d'être mouillés."
Henry Miller

mardi 15 janvier 2019

Parenthèse mortelle morbide


En France, on interdit l'Euthanasie.
En France, on refuse la Mort Volontaire Assistée ou Suicide Assisté.
Mais en France - il arrive que - on laisse mourir aux Urgences sur un brancard !

En France, à l'hôpital, si vous ne répondez pas à l'appel de votre nom QUAND VOUS ÊTES DANS LE COMA (ET QUE VOUS ÊTES SEUL.E.) IL EST POSSIBLE QU'ON VOUS CONSIDÈRE COMME "SORTI.E.".

"Le décès inexpliqué d'une femme [55ans], retrouvée morte 12 heures après son admission aux urgences de l'hôpital parisien Lariboisière le 18 décembre dernier...
"Installée sur un brancard, la patiente  est vue par une infirmière, à 19 heures et avant 21 heures, mais aucune réévaluation de son état n'est effectuée entre 21 heures et minuit. C'est à cette heure qu'elle est appelée (sic) pour la première fois, plus de cinq heures après son inscription, afin d'être examinée.
Appelée à quatre reprises au total, dont deux fois dans la salle d'attente "surchargée", la patiente ne répond pas, peut-être en raison du nom erroné avec lequel elle a été enregistrée. Elle est alors considérée comme sortie, "sans vérification des bracelets des malades en attente"."

dimanche 13 janvier 2019

Un beau dimanche (enième)

Dimanche 13 janvier 2019.

Après un réveil difficile (je m'étais décidée hier soir à prendre ce somnifère que l'on trouve en vente libre à la pharmacie, après deux nuits d'insomnie, d'angoisse et d'idées noires) avec la tête lourde, je prenais un petit dèj. salvateur, en alternant les masques gel réfrigérés sur mon front pour atténuer le mal de tête, quotidien. 
Le ciel était gris. Qu'allais-je faire de cette journée ? Je n'avais pas envie d'aller au cinéma. 
En tartinant mes toasts, je repensais à cette émission que j'avais regardée à la télévision la veille : Le French Bashing je l'avais trouvée excellente et elle m'avait souvent fait sourire, rire (j'en avais besoin). On peut revoir l'émission en cliquant sur le lien et voir également les prochaines rediffusions :

"Lâches, fainéants, efféminés, infidèles et grévistes de père en fils : les clichés sur les Français ont la vie douce. Les Anglo-Saxons, qui affectionnent tout particulièrement ces idées préconçues, se font un plaisir de les faire circuler de par le monde. [...]"
Perdue dans mes pensées, je tapais dans Google : Vieillesse !  Ben oui, quand tout va mal dans ma tête, j'enfonce le clou. Quelle bonne idée ! Je tombais sur un site de France-Culture (ma radio adorée) et mon choix était vite fait : écouter l'émission sur Simone de Beauvoir. En voyant la première émission proposée dans cette série sur la vieillesse et la tête de Jeanne Calment, j'ai vite zappé, faut pas exagérer. J'avais  déjà écouté il y a quelques semaines les émissions : La vieillesse ce joyeux naufrage (éclat de rire), je pouvais passer mon chemin.
Je finissais mon petit dèj rapidement, avalais un Doliprane pour mes genoux qui se déglinguent (quelle misère de vieillir) et j'emmenais ma tablette (quel pied ces tablettes) dans ma salle de bains pour commencer à écouter cette émission.



Simone de Beauvoir en 1967 Crédits : Ozkok chez SIPA - Sipa

Et là, en voyant ce beau visage, en écoutant mon Castor, j'oubliais tout le reste - ma vie, le futur angoissant - en me disant tout de même que l'Internet c'était merveilleux, que je ne pourrais plus m'en passer et que nous avions une chance inouïe de pouvoir ainsi, entendre, voir, des reportages, des documentaires que nous choisissons. Cette émission des Nuits Magiques Magnétiques (Tsss! me suis trompée, mais sont magiques aussi) date de 1979. J'étais exaltée et ça, c'est épatant : être exaltée à ... ans. On n'y parle pas que de vieillesse dans ce documentaire. A un moment Simone de Beauvoir dit, à peu près ceci : je me suis rebellée bien sûr sur cette vieillesse à laquelle je n'échappais pas, mais j'ai compris qu'il ne fallait pas en faire une obsession, sinon la vie devenait insupportable (c'est pas du tout comme ça qu'elle l'a dit, tant pis, écoutez-la). Et là, je me suis dit : moi je n'y arrive pas. C'est une obsession ! Je n’accepte pas de ne plus me reconnaître et de vivre avec ces douleurs, ces acouphènes et j'en passe et, je sais que je n'y arriverai jamais, à l'accepter. Cela ne m'empêche pas de vivre des moments que je trouve intenses et parfois délicieux. Ce qu'elle dit sur sa propre vieillesse :
"Il n'y a plus comme avant la pleine lumière ou l’obscurité. Ça serait un peu plus dans les gris, dans des gris teintés de rose, mais ce n'est plus cette chose tranchée entre, précisément, le bonheur et le désespoir [...] inquiet. On pourrait dire que je suis un peu éteinte. Je suis vivante certainement dans la mesure où j'ai encore des projets auxquels je tiens assez fort. J'ai des grandes joies et des grands plaisirs et je déteste toujours l'ennui [...] Mais il n'y a plus vraiment cette espèce de dédoublement de ma vie en des espoirs quasi-fous et des joies débordantes et puis les angoisses.




Je remettais à demain l'écoute de la seconde partie. Mais je continuais mes recherches; j'espérais trouver à la médiathèque le film-documentaire qu'avait réalisé Josée Dayan, mais non, ils ne l'ont pas, je me contenterai des vidéos extraites de ce film.




13h30.




Le ciel était de plus en plus gris, il crachinait. J'avais fait mon programme :
- médiathèque pour rendre mes emprunts, La Jalousie et Un été brûlant, deux films de Philippe Garrel, avec Louis Garrel. Je fais une cure de Louis Garrel ! J'ai sous le coude, à voir en DVD Le Redoutable.
J'ai emprunté deux films : un de Claire Denis, Beau travail et un coffret de 8 films (0_0) de Jean-Paul Civeyrac, pioché au hasard, je ne connais pas ce cinéaste, suis pas sûre d'en comprendre le fonctionnement : Réalisation multimédia.
- acheter (les magasins sont ouverts aujourd'hui, premier dimanche de soldes) une bougie parfumée pour ma sœur qui n'arrête pas de me dire que celle que je lui ai offerte à Noël "sentait trop bon et elle a duré longtemps" en rajoutant "tu crois qu'il y en a toujours des comme ça" ? Traduction : j'ai compris, tu voudrais que je t'en offre une autre. (La Bigoudène a la flemme de venir jusqu'à Quimper).
- aller voir l'exposition Doisneau au Musée des Beaux-Arts (c'est gratuit le dimanche après-midi) pour voir si elle est aussi intéressante que celle vue à Dinard en juin.

Je vais pas mal piétiner, je prends ma voiture et j'y vais. Des places pour se garer sans problèmes.

Alignement de mouettes près du Pont Pissette !



 A suivre demain...



mardi 1 janvier 2019

"Il est temps d'instaurer la religion de l'amour" (Louis Aragon)

Lundi 31 décembre 2018.

Faire de cette journée une journée ordinaire.
Lever, petit dèj., ne pas allumer la radio pour ne pas entendre le blabla sur la bouffe, les achats de dernière minute, les derniers conseils pour un réveillon et patati et patata. 
Ne pas trop regarder le ciel, gris, bas, plombé.
Inutile de prendre un livre, jour de non concentration.
Se préparer tranquillement en écoutant en podcast Le Grand Atelier de Vincent Josse, j'opte pour celui sur Rohmer.
Déjeuner sur le pouce mais avant, cuisiner mes courgettes tomates poivrons pour ce soir.
Tout cela est fait.
Cinéma à 14 heures, nous étions quatre dans la salle, c'est normal, on se prépare pour le réveillon. Film : Wildlife Une saison ardente. Déconnexion assurée, je suis hors du monde, c'est merveilleux.
Le cinéma, ma passion. Cinéma, golf, cinéma, golf, cinéma, golf, cinéma, golf ! L'un me détend, l'autre me crève. Ça se complète bien. Les deux me passionnent, me font oublier la vraie vie. Pourtant ce que je vais voir au cinéma c'est souvent la vraie vie, mais sur le Grand Ecran, le pire, les malheurs ont une beauté, une aura, une expression que je ne distingue pas dans la moche vraie vie. 
Après la séance je rentre à pied, le ciel est sombre, les illuminations commencent à clignoter. De l'autre côté de la rivière, je photographie cette phrase qui m'avait interpellée en allant au cinéma mais je n'avais pas le temps de m'arrêter.



J'ouvre les fenêtres en grand en arrivant, j'ai chaud alors que ça caille; ça sent la cuisine dans ma pièce je déteste ça. Souvenirs affreux quand j'étais jeune d'entrer dans des maisons de vieux jamais aérées. Sentir le renfermé, la soupe, le poireau, le chou, pas de ça chez moi. 
Attention, ne pas confondre mon ça avec ça (0_0) :
 
"Voici comment Freud décrit le ça:

C’est la partie la plus obscure, la plus impénétrable de notre personnalité. [Lieu de] Chaos, marmite pleine d’émotions bouillonnantes. Il s’emplit d’énergie, à partir des pulsions, mais sans témoigner d’aucune organisation, d’aucune volonté générale; il tend seulement à satisfaire les besoins pulsionnels, en se conformant au principe de plaisir. Le ça ne connaît et ne supporte pas la contradiction. On y trouve aucun signe d’écoulement du temps” (phrases de Freud)


Le ça désigne la part la plus inconsciente de l’homme, c’est le réservoir des instincts humains, le réceptacle des désirs inavoués et refoulés au plus profond. Ces besoins pulsionnels ont besoin d’être canalisés, notamment via la sublimation (qui consiste à réaliser de manière détournée un désir pulsionnel). L’exemple donné par Freud est l’artiste sublimant ses pulsions via l’art."
Remarquez, mon ça ne supporte pas non plus la contradiction. Bon, où en étais-je? Oui, retour at home. Cuire du riz . Mon repas de réveillon sera frugal. Dîner de bonne heure en écoutant ça, divin. Encore des souvenirs - je ne vis que de souvenirs, la plupart exquis - quand il parle de Jorge Donn, un Dieu ! Et comment, quel Dieu ! J'ai eu le PRIVILÈGE de le voir au Théâtre de Champs Elysées, avec Béjart, en REPETITION, avec toi mon amour. Notre voisine d'atelier, artiste-peintre, était une amie de Maurice (pour les intimes) et nous a fait ce cadeau ÉNORME, d'aller voir Donn en répétition. Quel souvenir, j'en ai encore des frissons. Ce devait être entre 1979 et 1980.
C'était tout de même mieux d'écouter Gil Roman parler de Maurice et de Jorge que d'écouter le Président Macron présenter ses vœux aux Français.
Mon but aujourd'hui et demain, occulter ces deux jours.
Ai regardé le film sur Arte, Full monty. Bof! même pas en V.O.
Hop ! Ouf ! Dernière journée de l'année passée.

Mardi 1er janvier 2019.

Alors là, c'est pour moi la pire journée de l'année. Les SMS qui arrivent auxquels il faut ou faudrait répondre sur le champ. Le téléphone qui sonne qu'il faut ou faudrait décrocher pour remercier des pensées, des vœux, dire merci, c'est gentil, moi aussi, voui voui voui, moi aussi je vous souhaite ÉVIDEMMENT une belle douce sereine gaie sans douleurs sans soucis dans du velours ou de la soie quoi. Bien sûr que je les aime mes sœurs, mes nièces, mes neveux, mes ami(e)s. Mais pourquoi faut-il faire cela le 1er janvier. Nous avons tout le mois pour le faire et puis quoi, quel radotage. Mais non, lecteurs, je ne suis pas tatie Danièle, ho ho ho ! mais que tout ça me plombe (comme le ciel) le 1er janvier et... depuis toujours !
Donc, réveil mortel comme tous les matins, petit dèj. petit moment de répit de calme. Traîner un peu c'est de mise aujourd'hui puis pendant une bonne demi heure, se demander : mais qu'est-ce que je vais faire aujourd'hui. Rester plantée devant la télé non merci. Aller me promener sur la côte non merci. Aller faire 9 trous ou 18 dans mon golf qui n'a pas été tondu depuis dix jours qu'il faudrait mettre des bottes pour jouer, non merci. Lumière ! Et si j'allais jouer dans mon ancien golf, il est fermé le 1er janvier mais porte ouverte, donc gratuit. Hé hé la bonne idée.
Vite, toilette. J'écoute ça, bouh, les pauvres étudiants en médecine, y a de l'abus ! 
J'avale une crêpe avec un café, je pars au golf, j'arrive au Tee de départ, il est 13h15. J'aperçois trois pékins au loin. What a lovely day ! J'ai fait 2x9 trous. J'ai faim.



Près de ma voiture sur le parking, une marguerite ! La marguerite du 1er janvier.





Je ne la coupe pas mais je me souviens... quand on effeuillait les marguerites qu'on était jeune et qu'on pensait fort à son amoureux. (C'est un peu gnangnan ce que j'écris non? Il faudrait le remanier, le réécrire, pas envie.)




La journée n'est pas finie, mais le plus dur est fait. 
Bonne année 2019 à mes lecteurs amis et inconnus !

Pour commencer l'année de bonne humeur et rire avec Spirou (et parce qu'il y a des marguerites !). Je crois que je préfère le dessin de Boule (et Bill) mais il n'y avait pas de marguerites (cliquer sur crédit photo pour le voir).