samedi 28 octobre 2017

C'est trop facile... de faire semblant

Mercredi 25 octobre.

Petit tour à la médiathèque. Visite rapide (j'y retournerais... peut-être) de l'exposition en cours.


Je prends quelques photos. Les ouvrages précieux sont présentés sous verre. J'aurais aimé respirer leur odeur. Certains devaient sentir la poussière, le renfermé, une odeur indéfinissable. Quand je lis un livre, souvent je le respire.





"Durant la Révolution, les livres sont exposés à leur plus grand prédateur : l'homme. Ils subissent également des dégradations provoquées par l'humidité, le feu mais aussi les rongeurs et les insectes qui s'en nourrissent."


  Max Jacob
Photographié par Rogi André, 1936


"Dès 1939, face aux menaces du siècle, le poète souhaite voir ses ouvrages rassemblés à la bibliothèque de sa ville natale (Quimper)."

.../... Puis, j'allais déjeuner Chez Max, pour prolonger ma visite.


Après le déjeuner, rapide mais bon, dans cette salle où flotte une âme, je traînais en ville en faisant du lèche-vitrines.



NAIDEE CHANGMOH (Vidéo sur l'artiste)


 



Plus loin, encore une image insolite, sur le parvis de la cathédrale, ces prêtres en soutane (mais ils ne faisaient pas de trottinette !).


En les voyant, je pense à une chanson de Jacques Brel qui pourtant n'a rien à voir avec ces prêtres. Je la connais par cœur, je la chantais souvent (quand j'étais jeune; elle me plaisait, je l'aime toujours). En faisant ma recherche de Brel l'interprétant, je découvre, par hasard, ce merveilleux entretien avec François Mitterrand, à propos de Jacques Brel.


  


"La solitude, la vie, la mort. [...] 
L'homme tout seul devant la force des éléments."

(Jacques Brel  Pourquoi ont-ils tué Jaurès)