mardi 13 octobre 2015

Passion, montagne

J'écris le mot Journal.
Je ne sais que dire.
Trop ou pas assez.
Et puis, toujours la même chose : balades, lectures, ménage, golf, expos, cinéma, écoute radio.
Je pensais mettre le clap de fin sur mon précédent billet et voilà que j'écris à nouveau. Du rien.
De plus en plus énervée par la publicité, France Inter s'y met, pénible et leur propre pub qui passe à la télévision devient aussi agaçante que celles qui passent sur leurs ondes. Je zappe France Inter.

Samedi 10 octobre.
Commencé à nettoyer mes vitres, ai fait l'extérieur des deux porte-fenêtres et de la chambre.
Écouté cette émission. Évasion. Le livre : Cervin absolu de Benoît Aymon. 

Dimanche 11 octobre.
Vitres : fait extérieur et intérieur de deux fenêtres.
Cinéma : vu EVEREST. Pour les amateurs et admirateurs des sommets qui semblent inatteignables.
"Le scénario s'inspire du livre autobiographique Tragédie à l'Everest (Into Thin Air: A Personal Account of the Mt. Everest Disaster) écrit par l'écrivain, journaliste et alpiniste Jon Krakauer et publié en 1997. Il revient sur une catastrophe survenue en mai 1996 sur le mont Everest. Jon Krakauer avait été envoyé par le magazine Outside pour participer à cette expédition."

Lundi 12 octobre.
Vitres : fait intérieur des deux porte-fenêtres et de la chambre. Terminé.
Golf : 9 trous. Pour finir de m'achever physiquement.
Commandé : Escalades dans les Alpes de Edward Whymper.

Je suis une fille de la mer fascinée par la montagne et surtout par les alpinistes. Pourquoi? Je n'ai jamais "fait" de montagne, sauf quelques balades - c'est le mot qui convient - quand je séjournais à Chamonix Puis à Evian. L'Aiguille du Midi, j'y suis allée en téléphérique, solitaire mais je n'étais pas seule, un couple de touristes m'a pris en photo, équipée comme une bourgeoise, avec un foulard H. C'est à pleurer de rire, plus nulle tu meurs. Totale inconscience. Ce qui est étonnant c'est que je n'ai ressenti aucun vertige en montagne mais j'y étais avant que Menière ne se manifeste. Si j'y retournais aujourd'hui, je ne sais pas si j'aurais des vertiges. Peut-être un vertige du bonheur d'y être à nouveau. Je serai mieux équipée, c'est sûr. Depuis, j'ai lu tant d'ouvrages sur la montagne, j'ai appris qu'elle pouvait être très dangereuse.




Mardi 13 octobre.
Corvée annuelle, après celle des vitres (bisannuelle), lessivage des sols (ma vie est passionnante). Ouf! Terminées les corvées. Et dire "qu'il y en a des"... qui font ça tous les mois voire toutes les semaines. Bouh! Pour mon prochaine anniversaire, je prends une femme de ménage. Je ne devrais donc plus en avoir pour longtemps à trimer comme ça.
Puis j'ai tenté - vainement - de faire "l’entretien courant" de mon lave-linge qui a déjà sept ans, qui ne me pose pas de problèmes. Cependant une petite vérification serait peut-être utile me suis-je dit. Instructions :
. Nettoyage du filtre de pompe (0_0)


Figure 13 : ok! Je retire la plinthe.
Je place un chiffon et un récipient plat comme indiqué.
Figure 14 :
J'ai un tuyau de purge (hum!). Je n'arrive pas à sortir le bouchon du tuyau, trop dur. Je laisse tomber, je crains de ne pouvoir le remettre et l'enfoncer à fond vue la difficulté pour l'enlever.
Je passe au bouchon du filtre. Je n'arrive par à le dévisser. Je mets un gant de caoutchouc idem, je n'y arrive pas. Il a dû être vissé par un robot balèze.
J'abanconne j'abandonne. Hop! Je remets la plinthe et vais déposer une plainte chez la mère Denis le fabricant. Non mais!
Pour ce qui est de "l'accès au fond de la cuve" et du "démontage de l'aube du tambour"... ça va pas la tête? Tsss! Il y a des choses que je peux faire et d'autres que je laisse aller à vau-l'eau en attendant la catastrophe qui m'obligera à appeler un pro.

Il est temps que je passe à autre chose de plus agréable. Poursuivre ma lecture en cours : L'angoisse du roi Salomon de Romain Gary (Emile Ajar). La plume d'Emile Ajar n'a rien à voir avec celle de Romain Gary, même si... 
Je suis fan des deux : avec Ajar je me détends, je m'évade, je suis dans le roman, la fiction et avec Gary je suis dans le je, l'autobiographie, l'autofiction. Je suis moi. Enfin, un tout petit peu moi, je veux dire qu'il me touche profondément. Je jubile avec L'angoisse du roi Salomon, je retrouve l'humour mélancolique de Gros-Câlin. C'est le dernier Emile Ajar.