lundi 31 août 2009

Comme j'aimerai parfois être indifférente à tout.
Tout me touche, tout me pénètre, profondément.

L'amour c'est violent quand la passion est là.
Depuis LUI, je n'ai vécu que des passions. Celles qui vous mettent dans un état de dépendance, d'attente permanente. Vous êtes à la merci de celui que vous aimez.
Je ne veux plus vivre cela. Je ne veux plus me perdre. Je n'ai plus de temps pour me perdre, plus de temps à perdre.
Il faudrait arriver à dépassionner l'amour. La passion finit par dominer notre raison, notre volonté.
Impossible pourtant de vivre sans amour, c'est ma raison d'être.

J'ai déjeuné à 15 heures, à la terrasse d'un bistrot face à la mer. Bonheur de vivre dans une ville de province; en un quart d'heure j'entends le clapotis des bateaux dans le port. Contemplation, réflexion, bien-être.
J'ai décidé de ne plus attendre, de ne plus rien attendre.
J'ai ouvert le livre que je venais d'acheter :
"Ava était-elle si exceptionnelle? N'ai-je pas croisé pendant toutes ces années d'autres femmes comme elle, essentiellement disposées à la beauté, la vérité? Je ne le pense pas, Ava était vraiment incomparable."
Les aimants, Jean-Marc Parisis.

Je voudrais être exceptionnelle, incomparable.