jeudi 15 août 2019

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Je passe le plus horrible été  dont j'ai le souvenir et je ne parle pas de ce fichu genou qui me fait souffrir, mais de cette marée humaine de touristes qui envahissent ma ville, mon quartier historique (quelle plaie de vivre dans un quartier historique), les restaurants, les terrasses bondées sur la côte. 
Vague humaine, bruit, cris, pleurs de pauvres enfants que l'on traîne avec soi dans cette cohue et qui n'en peuvent plus, musique dite d'ambiance dans les bistrots en tout genre.

Je voudrai être riche et forte (mes forces s'amenuisent de mois en mois) pour pouvoir m'enfuir (m'enfouir) sur une île, sauvage, grise, qui n'aurait pas d'histoire à raconter.
La Bretagne attire de plus en plus de touristes en été, alors qu'elle n'est merveilleuse qu'en hiver.