lundi 15 mai 2017

"Pour être l'homme de son pays, il faut être l'homme de son temps"

Cette phrase de Chateaubriand, Laurent Fabius, Président du Conseil Constitutionnel, l'a reprise lors de son discours à Emmanuel Macron.  C'est cette allocution lors de l'Investiture que j'ai appréciée, tant par la présence de Laurent Fabius que par la contenance* de Emmanuel Macron, dont la prestance était indéniable, tout au long de cette journée.

"Homme de notre temps, assurément vous l'êtes [...]"

"Apaiser les colères, réparer les blessures, lever les doutes, tracer la route et incarner les espoirs [...]"

Tout est dit dans la presse sur cette passation de pouvoir. C'est ma petite pierre à l'édifice de cette journée historique. Je faisais partie des sept et quelques millions de téléspectateurs qui ont passé des heures devant leur écran; il y a  des années que ma télé n'avait pas été allumée aussi longtemps; il faut dire que ma pile de repassage était imposante ! (Ma télé tient le coup - elle a 23 ans -, et pour cause, je ne la regarde pas souvent). Pour François Mitterrand, j'étais sur place...

Quelques captures d'écran









(Cliquer pour agrandir puis afficher l'image pour voir l'émotion contenue dans le regard brillant de la deuxième photo de Emmanuel Macron (j'y vois de la glycérine aux mirettes (*_*)). Ces trois dernières images, je les ai capturées à une seconde d'intervalle).



Sa manière de marcher, sa contenance, avaient quelque chose de particulier; dans d'autres occasions, on aurait pu lui souhaiter plus de grandeur; mais il suffisait, dans ce moment, de rester en tout le même pour paraître sublime (Mmede Staël, Considérations sur les princ. événements de la Révolution fr.,t. 1, 1817, p. 382).
Sa contenance sévère et digne, quoique affable, imprimait le respect (Balzac, César Birotteau,1837, p. 163). 
[...] elle tenait de son éducation et de sa race un air de grandeur, une contenance fière (Balzac, Splendeurs et misères des courtisanes,1844, p. 113).

1. L'homme inspirait la sympathie : Ni trop humble, ni enflé de vanité, ni intimidé par la Majesté, ni arrogant, il gardait dans sa contenance du goût et de la mesure... A. Arnoux, Rêverie d'un policier amateur,1945, p. 80.

ET MAINTENANT :
 AU BOULOT MONSIEUR LE PRÉSIDENT ! 


Photo : Benoît Tessier, Reuters