mardi 24 août 2010

Spleen

Je relis ce que j'écrivais dans mon Journal le 24 août 2007.

"17 ans que je la bichonne, qu'elle a m'a entendu chanter, crier, rire, pleurer et même parler tout haut, dire mes joies et mes chagrins. Oui, c'est tout cela qu'elle est pour moi. L'endroit où je me réfugie, où j'ai une sensation de liberté quand elle m'emmène en voyage. Je lui disais avant de partir : tu vas tenir le coup, hein!
C'est ma maison ambulante, celle où je me réfugie parce qu'elle m'enveloppe.

Je devrais être gaie, je vais tout à l'heure chercher ma nouvelle voiture, NEUVE!

Je suis triste d'abandonner ma vieille tire! 17 ans de vie commune, deux excès de vitesse (165 sur l'autoroute, quand même - 70 en ville (o_o)), une prune pour un oubli de ceinture, un petit accident, une réparation. Suis con, je l'aimais bien.

Parfois, il faut se séparer... de ce qu'on aime... avant qu'il ne vous lâche."



Ce soir, 24 août 2010, spleen.

Peu à peu le coeur s'éteint
Les espoirs s'envolent un à un
Comme autant de feuilles mortes
Jusqu'à ce qu'il n'en existe plus
Plus aucun espoir
Plus rien.